Aux Nières, l’association a renoué avec la tradition du cochon. A la demande de membres de l’association qui souhaitaient voir et savoir comment on charcutait un cochon, le président, Jean-Claude Alary, un aveyronnais de souche, s’est fait un plaisir de donner suite à leurs souhaits.

   Un week-end aux Nières, après de sérieux préparatifs, la « bête » est arrivée en milieu de matinée. Achetée dans l’Aveyron, abattue dans le Tarn aux abattoirs de Lacaune par obligation sanitaire, le cochon a terminé son parcours dans la salle communale.

   La première journée a été consacrée à la découpe et au choix des morceaux pour la suite des opérations et à la préparation du boudin, car du cochon, on le sait, rien ne se perd ! La deuxième journée a été consacrée à la fabrication des saucissons ainsi que deux sortes de saucisses. Et, le dernier jour, c’était au tour des pâtés et la cuisson des « fritons ».

   Une quinzaine de personnes a ainsi participé à ces trois jours de travail – car il s’agissait là d’un véritable travail – en toute convivialité, agrémenté d’un repas pris en commun, préparé au feu de bois s’entend, par Nicole, la maîtresse de maison. Une découverte, pour la plupart, une redécouverte pour quelques autres, avec de lointains souvenirs et une participation active. Saucisson, saucisses, pâtés de campagne, seront servis cet été au cours d’un des repas organisés  par « Vivre aux Nières ». Qu’on se le dise !

Saint-Jean-du-Gard, Montpellier, Le Caylar, Lodève... Les réunions se suivent au sujet du projet d’exploitation du gaz de schiste sur le Larzac. Jeudi 10 février se tenait à Lodève, salle Dardé, une réunion d’information qui a mobilisé énormément de monde.

Malheur à ceux qui sont arrivés un peu en retard, ils n’ont pu pénétrer dans les deux petites salles (qui s’apparentaient d’ailleurs plus à des couloirs qu’à des salles !) ; et oui, les organisateurs n’avaient assurément pas prévu qu’autant de monde ferait le déplacement. Seulement voilà : que des déceptions... Pas tant sur l’objet de la réunion que sur l’organisation...

D’abord, je l’ai dit : pas assez de place. Ensuite, la présentation de la soirée était pratiquement inaudible pour ceux du fond. Et encore : nous avons eu droit à la diffusion du film intitulé GASLAND, d’une durée d’une heure et 40 minutes, en VO s’il vous plaît... Autrement dit, imaginez la scène, ceux qui ne comprennent pas l’américain se devaient de lire les sous titrages... si toutefois ils se trouvaient assez près de l’écran de télévision ! Ajoutons à cela les mouvements de tête des voisins... De toute façon, j’avais oublié mes lunettes, et c’est ce qui m’a fait partir avant la fin. Cerise sur le gâteau si l’on puis dire, deux téléviseurs diffusaient le documentaire, mais à quelques dixièmes de seconde d'intervalle, ce qui fait que nous avions un petit écho... du plus bel effet !

Ceux qui ont pu résister auront pu suivre ce documentaire très intéressant, certes, d’une présentation d’un gros problème... Où l’on voit qu’il n’y a pas que pour le nucléaire ou les éoliennes que certains n’hésitent pas à sortir la monnaie pour acheter... des choses qui ne s’achètent pas... Après Gasland, autre document, avec José Bové et Eva Joly, le tout suivi d’un débat.

Bref, pas vraiment une réussite, cette soirée à Lodève, mais nous n’en tiendrons pas rigueur à l’équipe organisatrice, cela nous fera l’occasion de revenir dans le coin pour nous informer encore ! Et puis surtout, surtout, un point positif : la mobilisation. Y’a de l’eau dans le gaz...

   BOUGEZ AVEC LA POSTE !

Et oui. Encore un répoutégaïre. Cette fois, c’est fondé ! On sait que nous connaissons dans le secteur d’énormes problèmes en ce qui concerne la distribution du courrier. « Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage », me dira t-on. Je vais donc bien me garder de dénigrer le service public, que j’ai toujours défendu ! Seulement voilà, quand les choses ne vont pas, il faut les dire.

Depuis... belle lurette, nous trouvons dans nos boites des courriers ouverts, ou qui nous ont été réacheminés par des voisins. Parfois, on découvre des journaux ou des revues sans enveloppe ou étiquette, ce qui veut dire que quelqu’un d’autre a ouvert par inadvertance quelque chose qui ne lui était pas destiné. J’ai souvent moi-même apporté des revues chez d’autres destinataires. Et j’ai eu aussi la visite de voisins qui venaient s’excuser d’avoir ouvert des relevés de compte ou autres courriers.  Cette semaine, pas de courrier, ni de journaux. Embêtant quand on est abonné ! Samedi, j’ai attendu la factrice en vain. Et aujourd’hui, croyant avoir enfin ma tonne de retards, j’ai fait le pied de grue devant ma porte. Las de cette situation, j’ai voulu réagir.

Car c’est bien connu, rien ne sert de répoutéguer, il faut agir ! Evidemment, au bureau de poste, rien ne sert d’aller râler, puisqu’on vous dira que la poste, c’est la poste, et que les réclamations concernant le courrier doivent être faites directement à Bédarieux. J’ai donc fini par appeler le 36 31 et là, surprise, après être tombé sur la boite vocale, j’ai réussi à avoir au bout du fil un interlocuteur qui a pris en note mes remarques. Et  nous sommes tombés d’accord sur un point : les râleurs ne devraient pas se contenter de râler mais devraient faire comme moi : composer le 36 31.

Ce petit billet d’humeur pour vous inciter à appeler la poste de Bédarieux !

P.S.: le facteur n'est pas passé, il ne passera jamais... Si, ça lui arrive de passer quand même, mais jamais le vendredi. Parce que c'est le jour du poisson ?

On y monte, on y remonte...  Et, à chaque fois, on y fait de nouvelles découvertes. Ici, ce muret en pierres n'apparaissait pas;  là, ce chemin n'avait pas été ouvert; là encore, les dernières fouilles archéologiques ont mis à jour de nouveaux trésors... Printemps, été, automne, hiver, Neyran nous surprend toujours. Dimanche, par un beau soleil mais un froid vif, j'ai saisi cet instant où la lumière jouait à cache cache au travers des feuilles de chêne. En-bas, blotti, le village.

On se souvient de la surprise des habitants du village qui avaient vu débarquer une entreprise venue installer des antennes dans le clocher ; c’était en février 2010. Une réunion d’information avait été provoquée, puis une autre, d’information (le Midi Libre des 8/2/2010, 25/3/2010 et 28/3/2010). Le jeudi 20 janvier au soir, MM. Falip, Trouillet et Cros ont invité le public dans la nouvelle salle culturelle pour faire part de l’avancée des travaux.

En présence d’ un nombreux public, où l’on pouvait aussi remarquer des maires, des adjoints, des conseillers municipaux et des représentants d’associations (et même des représentants de Robin des Toits), une réunion d’information sur l’avancée des travaux du réseau numérique à haut débit « Num’Hérault » s’est tenue dans la salle culturelle de Saint-Gervais.

Jean-Luc Falip, conseiller général et maire de Saint-Gervais, a d’abord pris la parole en préambule à cette troisième réunion cantonale sur ce projet. Francis Cros, conseiller général de l’Hérault et président de la société Cogitis, a souhaité « que le public puisse repartir avec le maximum de renseignements ». Lui et Christophe Trouillet, chef du service infrastructure et haut débit au conseil général, ont ensuite entamé la présentation d’un diaporama.

Au chapitre de la construction du réseau, on a appris que 175 sites radio avaient été implantés sur le territoire, et que le réseau aurait une puissance définitive de 6 mégabits par seconde. Quant à la réception de la télévision, elle, on ne pourrait y compter « que dans trois à cinq ans ».

Le débat s’est ensuite instauré autour de questions et réponses qui ont fusé dans le public, avec de nombreuses personnes présentes qui ont déploré le fait qu’elles n’avaient toujours pas le haut débit, « et même pas encore le téléphone » ! (Ceci concerne surtout les habitants des communes de Saint-Geniès-de-Varensal). Un débat qui s’est prolongé et qui a privé le public de tous les autres chapitres du diaporama prévu, mais qui a été loin d’être inintéressant : on a ainsi vu passer en revue la défense du service public (avec l’intervention d’un ancien salarié de France Telecom) les récents vols de panneaux solaires sur certains sites, les nombreux problèmes de connexion (plaintes de particuliers), ou encore les questions récurrentes sur la nocivité des ondes. Concernant la commercialisation des offres, il y a à ce jour 35.000 clients particuliers et 1000 clients radio, sans compter les clients « Entreprises ». Et c’est autour du verre de l’amitié que s’est terminée cette rencontre.

Pour recevoir la télévision, un seul et dernier mot : patience ! On sait qu’en fin d’année 2010, certains relais télé vont tomber dans un profond sommeil... et l’on ne sait toujours pas si d’ici là, une solution sera trouvée. Les hauts cantons, on le savait déjà, n’intéressaient pas grand monde (surtout les entreprises qui ne jurent que par un mot, celui de la rentabilité)...