Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 14:41

expovélo7

Vous souvenez-vous des bornes kilométriques et hectométriques au bord des routes ? Ce n’est pourtant pas de la préhistoire. Utiles aux cyclistes et aux marcheurs, ces derniers savaient à la fois où ils se trouvaient et combien de kilomètres il leur restait à parcourir.

Envolées il y a quelques années ! Bon, c’est vrai, vous me direz qu’il faut vivre avec son temps, et que de notre temps, nous avons le GPS… C’est vrai aussi que certains cyclistes sont munis de compteurs, et que les marcheurs ont leur podomètre, qui leur indique la distance parcourue, le rythme cardiaque, le nombre d’expirations et d’inspirations depuis leur saut du lit, la météo qu’il va faire, avec en guise de bonus les dernières actualités.

Oui mais… Je suis moyenâgeux. Ca me manque, ces petites bornes blanches, comparables à des boites à chaussures, que je m’amusais à compter à l’époque de ma jeunesse… Dix, neuf, huit, sept… Et hop ! Un kilomètre de plus. Mais ne soyons pas nostalgiques, quoi.

M’enfin, quand bien même… Vous êtes-vous trouvés face à un panneau indicateur ? Vous savez qu’il vous faut tourner à droite ou à gauche, mais le kilométrage a disparu ! On sait où se trouve la direction de l’autoroute ou de Trifouiily-les-Oies, mais on ne sait plus à quelle distance. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

A une époque où on nous recommande de marcher et de pédaler à longueur d’année, n’est-ce pas antinomique… Vive le vélo, vive la marche, et pas vive la DDE.

 

Partager cet article
Repost0
20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 16:48

Le casque, bordel, le casque !

Mettez le casque. Je sais que vous ne m’écouterez pas, comme je n’ai pas écouté quand on me disait : « Te marie pas ! Te marie pas ! ». Les conséquences en sont les mêmes, on en meurt parfois.

Des fois, je parle mal. J’écris mal. Des gros mots. Mais c’est nécessaire, ça choque mais ça fait du bien ! Un jour du mois de mai, du joli mois de mai, tu parles. Bloody Sunday. Non : Bloody Monday. Il pleuvait. J’ai dérapé sur la route départementale, ai rattrapé de justesse mon véhicule. Plus loin, j’ai vu d’autres voitures arrêtées au milieu de la chaussée. Je me suis dit : « Tiens, y’en a d’autres qui ont fait comme moi ». Mais plus j’approchais, plus la scène se précisait.

Du monde au milieu, des gens qui gesticulent, qui arrêtent les automobilistes. Au loin, sur le bitume, j’aperçois quelqu’un allongé. Je comprends alors que l’accident semble plus grave que je ne l’avais supposé. J’arrive au carrefour, stoppe ma voiture, prends mes gants en latex, mon portable, et j’accours.

Les victimes dans le véhicule semblent peu atteintes, mais je n’ai pas le temps  de faire un bilan car les deux autres me semblent prioritaires : une jeune fille qui gémit, qui demande du secours, que je calme un peu en lui expliquant qu’à coté, il y a une autre victime dont il faut absolument s’occuper ; et bien sûr cette seconde fille, qui ne répond déjà plus…

« Elle est inconsciente ! » me lance un témoin. Il y a deux victimes dans un véhicule en contrebas, deux sur la route, deux jeunes filles en scooter. Je gère comme je peux, les témoins ne s’affolent pas, c’est déjà çà. Coup de fil au « 18 » : « AVP sur la D13 entre Hérépian et Saint-Gervais-sur-Mare à hauteur du carrefour de Bardejean (…) Un véhicule en cause et un scooter (…) Deux personnes légèrement blessées dans le véhicule en contrebas qui a fait plusieurs tonneaux, deux victimes de 12 et 15 ans environ (…)  Une jeune de 12 ans ne sent plus ses membres inférieurs(…) La victime de15 ans environ est en arrêt (…) J’attaque un massage, il nous faut du monde (…) »

Du monde, il en arrive. Je ne réfléchis pas. Si, j’ai réfléchi deux secondes, avant de faire un bouche à bouche sur une victime en sang. J’ai mis un drap sur sa bouche, et tant pis. Puis un autre témoin m’a aidé, je lui ai demandé de faire le bouche à bouche pendant que j’effectuais le massage cardiaque.

Les pompiers tardaient, comme c’est le cas à chaque fois ! Non, ils ne tardaient pas, mais ces minutes étaient interminables pour tous ceux qui étaient là. Une femme m’a abrité un peu sous son parapluie. Une autre m’a dit de ne pas insister, vu que… Oui, j’avais vu que. Mais j’avais décidé de ne pas interrompre le massage, au moins jusqu’à l’arrivée des pompiers. Après, ma foi, ce ne serait plus à moi de jouer.

Drôle de jeu. J’avais déjà ranimé une personne de 85 ans, et j’en avais été fier, quinze jours seulement après avoir passé mon CFAPSE (certificat de formation aux activités de premiers secours en équipe).  Et puis j’en avais vu d’autres, des malaises, des accidents, au fil du temps. Des interventions, j’en avais fait, en tant que sapeur pompier volontaire. Certaines marquent plus que d’autres. On a tous en mémoire  l’accident du jeune Alexandre, décédé à 16 ans  deux jours plus tard à Montpellier. Et là, aujourd’hui, sous cette pluie battante et froide, c’était encore la vie d’une jeune de 15 ans qui nous filait entre les doigts. Et je n’étais plus sapeur pompier, mais qu’importe.

Les secours sont arrivés de trois casernes différentes, suivis d’une ambulance et du Dragon 34, le fameux hélicoptère des sapeurs pompiers de l’Hérault. J’avais froid. Je me suis relevé, suis allé saluer quelques sapeurs que je connaissais et suis resté là encore un peu.  J’ai fait le numéro des parents de la jeune fille de 12 ans qui demandait à ce que quelqu’un leur dise. Et j’ai tourné le dos et suis revenu à ma voiture quand les pompiers ont tiré une couverture sur le corps de la fille de 15 ans, dont j’apprendrai le lendemain qu’elle était la fille d’un pompier de Bédarieux. Un hommage lui a été rendu sur le blog http://pompierssaintgervais.over-blog.fr

Je suis passé enfin par la clinique pour me nettoyer un peu, et, de retour chez moi, j’ai passé et repassé quatre fois mon pantalon tout neuf à la lessive ! Et j’ai raconté cette anecdote à ma fille, et à d’autres filles que je connais, et à d’autres jeunes, les implorant : « Bordel, mettez le casque ! ».

Mais je sais que ça ne servira à rien. Et je sais que demain, il y aura d’autres morts sur les routes. N’empêche, je ne me lasserai pas : Bordel, mettez le casque !

5.JPG

Partager cet article
Repost0
19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 10:23

affiche-Saint-Gervais_r.JPG

L’affiche en couleurs montre une foule réunie dans la salle. En arrière plan, les trois monuments respectifs de Bédarieux (le viaduc), Saint-Gervais (le clocher), et Lodève (la cathédrale St-Fulcrand). Trois villes réunies, chaque fin d’année scolaire, pour présenter un spectacle d’une rare intensité.

C’est dans la salle culturelle de Saint-Gervais que va se dérouler en avant première, mardi 31 mai 2011, à 20 heures 30, le concert de fin d’année scolaire des élèves de Saint-Gervais, Lodève et Bédarieux.

Sous la houlette de Cyril Sumian, professeur d’éducation musicale au collège Ferdinand Fabre à Bédarieux, cet événement musical – et gratuit - va regrouper pour la quatrième année consécutive pas moins de 70 choristes réunis pour l’occasion, avec au programme, un peu de théâtre, un zeste d’humour, un peu d’histoire, deux groupes plus ou moins sagement électrifiés, un soupçon de danse, et surtout beaucoup de musique.

 Le thème de cette année : « Il était une fois… Saint-Gervais-sur-Mare ». La prestation, qui est annoncée plus courte et plus variée que la précédente, devrait ravir une fois de plus le nombreux public qui a toujours répondu présent à ce genre de manifestation. Un grand moment de musique attendu à Saint-Gervais.

                                      Nouvelle salle culturelle, le 31 mai à 20 h 30 ;

                                      Lundi 6 juin à la Tuilerie de Bédarieux à 20 h 30 ;

                                      Le vendredi 10 juin, à la salle du Triumph à Lodève  à 20 h 30.

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 13:32

Ce matin, quelque part dans le secteur, après l'orage. Qui saura nous dire où ?

 

20110514.1.JPG

 

 

20110514.2.JPG

Partager cet article
Repost0
23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 17:04

 

 

20110303.4-copie-3.JPGOn nous parle depuis quelque temps déjà de voies vertes. Et oui : vertes ! Les années 2000 auront vu naître les déchets verts, les pastilles vertes pour les automobiles, et les voies vertes pour les vélos, qui sont des voies aménagées, à l’écart de la circulation automobile, voies dédiées aux deux roues sans moteur. « Enfin une bonne idée, et une idée nouvelle » va t-on  s’écrier.

 

Se préoccuperait-on, en haut lieu, de la sécurité des cyclistes et cyclotouristes ? En fait, l’idée est loin d’être nouvelle. Déjà, dans les années 80 (comme le temps passe…), j’étais invité, en tant que responsable au sein de la FFCT (fédération française de cyclotourisme), à ce qu’on appelle encore aujourd’hui des réunions de concertation, vous savez, ces trucs que l’on nomme aussi commissions ou études, avec des gens qui se réunissent autour d’une table pour commettre des rapports, des projets, des analyses, des diagnostics…

 

Et oui, déjà en 1980, il était question, dans notre bonne vieille France, d’utiliser les anciennes voies de chemins de fer pour y créer des pistes cyclables. A l’époque, la sécurité des deux roues commençait à devenir un sujet préoccupant. Il y avait, certes, ici ou là, quelques « bandes cyclables », sortes de couloirs –mal- goudronnés, où les véhicules stationnaient souvent d’ailleurs, et surtout où les vélos rencontraient cailloux, graviers, débris de verre, déchets en tout genre ; des bandes cyclables qui n’étaient cyclables que dans les esprits de ceux qui les avaient inventées, rarement nettoyées, les deux roues étant contraints d’emprunter les voies « normales » de circulation au risque de se faire faucher toutes les trente secondes…

 

Les années ont passé. 1980… 1990… La circulation a sensiblement augmenté. L’Etat, lui, s’est désengagé, laissant l’entretien des routes aux départements et aux communes. Les cyclistes, eux, n’avaient plus guère de choix, eux qui pourtant paient des impôts comme tout le monde : ils ne pouvaient plus emprunter les routes à grande circulation qui leur étaient devenues interdites, les autoroutes, les « deux fois deux voies », les voies express, les fameux carrefours à l’anglaise, les trottoirs, les ralentisseurs… Mais ils étaient désormais obligés de retrouver les anciennes petites routes mal entretenues, avec leurs lots de nids de poules, de trous en formation chers aux panneaux de la DDE , de tranchées rebouchées à la va vite, bref tout ce est loin d’être le paradis pour les cyclistes.

 

Années 2000. Ouf,  une voie verte pour les vélos ! Une allée pour les piétons ! Un parcours sportif ! Sauf qu’ici, la voie est interrompue brusquement parce qu’un chouia de parcelle appartient à un particulier qui ne veut pas céder ; là, parce qu’un projet est en cours et qu’il faut attendre… Alors, pour emprunter une voie verte, les cyclistes doivent encore affronter les aménagements routiers où ils n’ont plus leur place. La voie verte, c’est, pour quelque temps encore, la voie du défoulement du dimanche, que l’on rejoint en voiture, et non la voie de communication entre villes et villages, et aussi un moyen plus économique de se déplacer.

 

Ah, que l’on se prend parfois à rêver être Suisse ou Hollandais ! Des voies réservées aux deux roues, partout ! Des doubles sens pour cyclistes ! Des feux rouges à disposition des bicyclettes pour traverser les grands axes ! A Amsterdam, j’ai été « espanté » (Espanter : verbe du premier groupe de l’infinitif), de voir les automobilistes freiner 200 mètres avant l’arrivée d’un cyclo ! Ca s’appelle la cohabitation… et le partage de la route ! Mais en France en 2011, on préfère mettre les cyclistes à l’écart, et puis leur demander de mettre un casque, un gilet fluo, et bientôt, j’en mets ma main au feu… un gyrophare sur la tête. Pratique, tiens, quand j’irai faire un tour à la Pierre plantée…

 

Allez zou, rendez-vous dans dix ans pour voir où on en est de tout ça.

 

20110303.11.JPG

Partager cet article
Repost0
16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 18:24

 

agmc1.jpgL’assemblée générale de l’association de la maison cévenole s’est déroulée dans la salle de l’ancien cinéma, en présence d’un nombreux public et de Jean-Luc Falip, conseiller général et maire de Saint-Gervais. La présidente Marie-Jo Francart-Marty a parlé d’une association saine qui fonctionne avec 50% de fonds propres. Cette année, deux nouveaux emplois aidés travailleront en roulement à la maison cévenole, avec des contrats de six mois renouvelables, dans la limite des possibilités de l’association vu la crise économique actuelle. « C’est à partir des dynamismes locaux que les choses se font » a conclu Marie-Jo Marty.

 

Le rapport d’activité très chargé a ensuite été présenté (expositions, conférences, balades, stages, etc.) ; il a été suivi par le rapport financier, qui fait état d’un déficit de 13222 euros, conséquence de la crise (moins de ventes au musée, et moins de participations aux tombolas), mais aussi un déficit du aux augmentations des charges afférentes aux emplois.

 

Au chapitre des perspectives pour 2011, l’association a proposé une légère augmentation de la cotisation de ses membres (de 10 à 12 euros), proposition soumise au vote et adoptée à l’unanimité moins deux voix. Un débat s’est ensuite instauré autour de la poursuite ou l’abandon de la publication de la feuille d’information Le Clin d’œil, qui demande trop de travail pour l’association mais dont la cessation de parution a été regrettée par tous. Finalement, c’est un groupe de travail qui sera constitué et qui va réfléchir aux moyens de communication à mettre en œuvre. 2011 verra la poursuite des expositions, conférences, sorties botaniques, stages, visites du site de Neyran. Pour Saint-Laurent-de-Fereyrolles, une nouvelle carte postale a été éditée et sera mise en vente au prix d’un euro pour participation aux frais de chantier. Une idée de blog a  également été suggérée, ainsi que la constitution de groupes de travail, au sein desquels les personnes pourraient davantage s’impliquer et faire des propositions.

 

L’assemblée générale s’est terminée par l’élection au conseil d’administration, avec cinq membres sortants et trois nouveaux, tous élus à l’unanimité.

 

agmc2.jpg

Partager cet article
Repost0
15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 16:54

« Une petite victoire dans la lutte des classes » titre le journal. « A Montagnac et Maraussan, les écoles maternelles gagnent une classe ». On est heureux de l’apprendre. A part que, dans la liste des 18 classes en moins pour la prochaine rentrée scolaire, on note les communes de :

-         Courniou

-         Lamalou

-         Le Poujol sur Orb

-         Bédarieux

-         ...

 

Oui bon, il faut voir la bouteille à moitié pleine au lieu de la voir à moitié vide me direz-vous... Mais on pense à toutes celles et ceux qui se sont battus pour conserver leurs classes dans les hauts cantons.

 

Sauvegarde  des écoles, des gendarmeries, des perceptions, des bureaux de poste, des commerces, ... les chiens aboient et la caravane passe...

 

 

Partager cet article
Repost0
5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 09:28

   Initiée par la Communauté des communes des monts d’Orb, une réunion publique a eu lieu le 1er avril à Camplong, au sujet de la création de zones de développement de l’éolien. Il ne s’agissait pas d’un poisson, la réunion a bien eu lieu, bien qu’au dernier moment elle déménage des locaux municipaux vers les écoles.

 

    La communauté des communes a demandé à un bureau d’études de réaliser un diagnostic devant permettre aux élus de retenir les zones susceptibles d’accueillir des éoliennes, zones qui seront proposées enfin en préfecture (car c’est, en dernier ressort, toujours le Préfet qui a le dernier mot). Etaient présents : quelques élus (dont J. L. Falip, président de la communauté des communes), conseillers municipaux, anti éoliens et une pincée de curieux. Un diaporama a été présenté, assez clair dans l’ensemble, des zones de notre territoire, au cours duquel les intervenants ont expliqué comment ils avaient entrepris leur étude. Ici, pas possible de construire une éolienne à cause de la proximité immédiate d’une zone sensible ; là, c’est la survivance d’une espèce d’aigles qui est en jeu ; là encore, un monument historique ; etc. Au final, la fourchette s’est resserrée pour ne faire apparaître que quelques zones candidates à l’éolien, dont la zone déjà existante de Camplong.

 

   Si, au départ, la présentation de cette étude avait commencé au conditionnel, elle s’est terminée au futur, ce qui a fait penser à certains que les dés étaient jetés ! « Les éoliennes ne seront qu’au nombre de trois » ; « leur hauteur ne dépassera pas trente cinq mètres » ; etc. Un peu comme si on faisait semblant de demander l’avis des uns et des autres en sachant pertinemment que tout a déjà été décidé... Ce qui ne surprend pas outre mesure, quand on sait que les populations commencent à être habituées à cette fameuse « politique du fait accompli » dont on a parlé régulièrement, ici et ailleurs.

 

   Ceci dit, le débat est resté courtois, d’une bonne tenue, on n’a pas assisté à des empoignades telles qu’on les avait connues il y a quelques années, entre « pro » et « anti » éoliens. Et il y a eu comme un début (ou comme un semblant) de démocratie. Une question se pose, comme le faisait remarquer justement J. L . Falip à l’issue de cette réunion : alors que l’Etat recueille les avis avant de prendre une décision concernant l’implantation de futures éoliennes dans le pays (ou dans le paysage ?), il n’a rien demandé à personne en accordant des permis d’exploration pour de futures exploitations de gaz de schiste ! Peut-être que, pour le gaz de schiste, comme les élus n’ont pas été consultés, ils ont réagi plus vivement que d’habitude et s’opposent fermement à ce projet ? Ou est-ce parce qu’ils ont réellement pris conscience des dangers qui menacent les populations ? Si c’est le cas, c’est tant mieux !

 

   Eolien, gaz ou nucléaire, tout n’est décidément pas si simple, et le débat ne fait que se poursuivre. Les lobbies, qui sont au-dessus de tout et de tous, qui décident et manipulent, continueront encore leur petit bonhomme de chemin. En sachant de toute façon que ni le soleil, ni le vent, ne vont pas suffire à subvenir à nos besoins en énergie.

 

   Alors que l’on s’efforce de nous donner mauvaise conscience en nous demandant de réduire la température de lavage de nos vêtements, on continue imperturbablement à nous pousser à changer nos vieux volets en bois contre des volets roulants... et électriques ! On se chauffe à l’électricité, on cuisine à l’électricité, on va bientôt acheter des voitures électriques, mais on va bientôt nous demander de respirer moins souvent pour économiser la couche d’ozone ! Pendant ce temps, on va poursuivre la construction des centrales nucléaires, en s’émouvant de temps en temps devant quelques catastrophes, incidents et accidents à répétition... Oui aux alternatives au nucléaire et au consommer autrement, mais oui aussi aux tentatives de penser autrement !

 

 

P.S. : Je m’étais déjà surpris moi-même d’être aussi dépendant de l’électricité quand nous étions restés 24 heures sans courant lors d’une tempête (voir ce blog à la date du...). Pas de café, pas de radio, pas de télé, pas de cuisine, pas de chauffage, pas de lumière, pas de téléphone...

 

 

Partager cet article
Repost0
31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 18:30

La première tranche des travaux de la traversée de Saint-Gervais achevée, puis la seconde, qui ont donné lieu à une nouvelle chaussée, un nouvel éclairage et de nouvelles bites, ont laissé place à de nombreuses supputations : à quand le début des travaux de la troisième tranche, qui verrait se transformer la place du Quai ?

 

   Afin de faire taire les rumeurs qui circulaient à ce sujet, qui annonçaient une refonte de la place avec un abattage des platanes, un déplacement du monument aux morts et de la croix, une démolition d’une maison d’habitation et la construction en lieu et place des anciennes vespasiennes une toute nouvelle structure aménagée, nous sommes allés aux renseignements : voici ce qu’il en est.

 

   Tout d’abord, nous n’en saurons pas davantage. Mais il semblerait, en gardant tout au conditionnel, que la réflexion suit son cours. Il serait vrai que certains arbres, à l’instar des chiens qu’on accuse de rage, devront être abattus. Plus question en tout cas de déplacer un quelconque monument. Un stock de quelques bites retrouvé dans un coin viendra remplacer le petit muret en pierres. Enfin, une dernière étude est en cours, qui est le scoop de l’année : le creusement d’un parking souterrain de 40 places sous le Quai.

 

   Cette dernière nouvelle en a réjoui plus d’un, quand on connaît les difficultés de stationnement dans le village. Quelques irréductibles ont eu beau jeu, dès l’annonce de cette nouvelle, de dénoncer un endettement supplémentaire d’un million et demi d’euros pour 40 places de stationnement, il n’en reste pas moins que c’était ça ou laisser sa voiture en haut du col des 13 Vents.

 

   Certes, le parking ne sera pas gratuit et devrait être géré par le groupe Vinci. Les travaux ne devraient pas durer plus d’un an et les demandes de subventions vont bon train. L’entrée du parking se ferait par le bas de la rue de la Glacière et la sortie par le Quai. Nous ne manquerons pas de vous donner de plus amples informations bien entendu.

Partager cet article
Repost0
31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 16:45

arcenciel.JPG

Il n'y a pas de trucage ! Simplement une saturation des couleurs.

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : La-Tribune-de-Saint-Gervais-sur-Mare
  • : Informations locales et régionales, billets d'humour et d'humeur, photos, en toute liberté et indépendance.
  • Contact

Recherche

Pages

Liens