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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 10:50

   La publication d’un article dans un hebdomadaire d’information  (La Semaine de l’Hérault, du 30 octobre au 5 novembre 2008) a jeté un froid sur le vent déjà glacial qui passait sur la neige...

 

   Une cuillère de Voici, une pincée de Gala, un chouia de Minute, un soupçon de France Dimanche et de Choc du Mois, et vous obtenez La Semaine de l’Hérault, hebdomadaire en vente dans toutes les mauvaises pharmacies du département.

 

   L’idée au départ, pour le lecteur lambda, n’est pas mauvaise : on trouve enfin des potins de notre petit coin ailleurs que dans notre grand quotidien d’information du midi qui, comme on le sait, a le monopole de tout ce qui se fait en matière de presse.

 

   Alors on se contente comme on peut, parfois, on se confie tout bas au premier venu rencontré dans la rue, dans l’espoir de se retrouver à la une la semaine suivante. Seulement voilà : quand on réalise qu’on est allé un peu trop loin, qu’on en a peut-être trop dit, il est trop tard. La peur ? La honte ? Tant pis, ce qui est dit est dit !

 

   Alors, bien sûr, loin de moi l’idée de taper sur mes confrères de la presse. Je suis de ceux qui défendent la liberté d’expression et qui pensent que tout peut être dit. Je râle souvent, même, quand une virgule mal placée ou un mot de trop ou de moins dans mes articles en changent complètement le sens dans un Midi Libre –ou ailleurs- qui nous impose un cadre rigide tellement difficile à suivre. C’est vrai, nous ne pouvons pas nous permettre, nous, de parler de « gendarmes cons-cons », d’un « boucher assis entre deux chaises, celle de sa boutique et celle du conseil municipal dans lequel il siège », ou encore d’un conseiller général « qui porte des vestes jaunes et roule en Citroën » ! Ca en fera rire certains, ça en agacera d’autres, et, ma foi, c’est la démocratie qui s’exprime là. Nous, dans notre petit coin des hauts cantons, qui nous croyions à l’abri du vent mauvais des rumeurs-révélations-torchons-corbeaux, eh bien non, loupé, le col des 13 vents nous en ramène un quatorzième.

 

   On pourrait ignorer carrément La Semaine de l’Hérault, puisque l’on dit que parler de quelque chose ou de quelqu’un, en bien ou en mal, c’est, toujours, lui faire de la publicité. (Ca me rappelle, excusez-moi de parler de mes petites affaires, les soucis que j’ai parfois quand j’ose parler d’un faits divers qui ne plaît pas toujours aux uns ou aux autres et pourtant, moi, je ne relate que des faits avérés !). J’ai choisi – à grands risques ?- de ne pas jouer les ignorants, car il ne sert à rien de faire l’autruche. Analysons donc la rubrique « Canton de Saint-Gervais » et creusons un peu, à la pelle ou à la pioche...

 

   Le papier sur  l’orgue  (page 21) n’est qu’une reprise de mon article paru dans le Midi Libre le 27 octobre ; ces gens se serviraient donc du Midi Libre qu’ils dénigrent pour trouver leur source d’inspiration ?

 

   En page 20, le compte rendu de la fête de la châtaigne en profite pour faire enfler une rumeur, complètement hors sujet qui plus est ici : « (...) la petite place du village qui sera malheureusement amputée d’une partie de ses platanes l’année prochaine (...) » Rumeur, Rodolphe, rumeur ! (Rodolphe, c’est Crevelle, l’auteur de ces lignes dont on va reparler plus bas). Rien, à l’heure actuelle, n’étant encore décidé concernant la troisième tranche des travaux (« Je vais d’abord aller à la pêche aux subventions » a déclaré Jean-Luc Falip, lors d’une réunion d’information), les riverains restent mobilisés et attendent d’en savoir davantage sur le projet de réfection de la place.

 

   « Encore des travaux ! Les commerçants sont à cran » titre ensuite La Semaine. Mélangeant alors les torchons avec les serviettes, le journal démarre sur les chapeaux de roue, non pas pour parler des travaux, mais pour évoquer une histoire ancienne à la Clochemerle de dénonciations entre commerçants, d’une descente de gendarmerie telle qu’on n’en voit plus dans les films à la télé, le tout relaté dans un style... j’allais dire mi-journalistique mi-pamphlétaire, mais ce serait plutôt plus pamphlétaire que journalistique. Quant au mécontentement des commerçants depuis le début des travaux, il est inutile de le nier, j’en ai moi-même fait état non seulement dans le Midi Libre que dans ce blog. J’étais également présent à la réunion d’information, ne me contentant pas de rumeurs a posteriori, de façon à faire un résumé le plus objectif possible de la situation, rapportant aussi les propos de quelques commerçants qui ne décolèrent pas.

 

   Mais, de ligne en ligne, je réalise que je suis en train de me défendre, alors que Rodolphe Crevelle ne m’attaque même pas ! Il ne me connaît pas et, ma foi, c’est réciproque. Il faudra bien que je le rencontre un jour, ne serait-ce que pour lui demander : comment fait-il, avec tout ce qu’il raconte comme inexactitudes, pour ne pas avoir d’ennuis, moi qui en ai parfois pour une virgule de travers ? Qui est-il, ce Rodolphe ? Tapez son nom sur votre moteur de recherche... Eh non, décidément, nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes et je ne sais pas, finalement, si je vais le rencontrer. Mais là, je crois que je suis en train de glisser (sur une mauvaise pente ? sur du savon ? sur du papier glacé ?) et je donne de l’info, moa, môssieur, je ne me contente pas de rumeurs...

 

   « Est-il vraiment trop tard pour que l’on se parle encore à Saint-Gervais ? » conclue Rodolphe. Ah, parce qu’on ne se parle pas à Saint-Gervais ? Ben si on ne se parle pas à Saint-Gervais, le monde entier est muet.

 

   Moralité : Vive la pluralité de la presse, mais faites attention quand même, ce serait dommage de dépenser 1,20 euro (et bientôt 1,50) rien que pour du vent (mauvais).

 

B. B.

 

 

 

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