A la radio ce matin, on apprend que le plus gros de l'épisode méditerranéen s'est abattu sur les hauts cantons, du côté de Bédarieux ! On y parle de voitures emportées et d'un éboulement vers Le Bousquet d'Orb. La météo qui annonçait des catastrophes sur l'est du département s'est donc encore trompée, mais on sait que la météo n'est jamais très fiable, et que les orages sont toujours imprévisibles...
Ceci dit, on se rappellera que le 16 septembre, ce n'est pas loin du 17 et du 18 ! Eh oui, en 2014, à ces dates-là, c'était la fin du monde à Saint-Gervais et Lamalou. Toujours cette période à craindre. Quant à la météo, à force de prévisions alarmistes, de messages angoissants sur nos téléphones, c'est l'histoire de Pierre et le loup ! On n'y croit plus, et le jour où ça nous tombe sur la tête, on vient pleurer.
Souvenons-nous de ces rues embourbées, de ces voitures et de ces troncs d'arbres amoncelés, de ces murs lézardés, de ces chemins défoncés, mais aussi de cet élan spontané de solidarité. Certes, il ne faut pas remettre cent fois sur le tapis ces catastrophes, mais à quoi sert-il a contrario de s'équiper d’œillères, de fuir la réalité, de passer sous silence ces instants tragiques ? Posons-nous les vraies questions : si les soudaines intempéries sont imprévisibles, la prévention, elle, peut se faire. Malheureusement, les catastrophes ne nous servent jamais de leçons... Ici et là, c'est du béton, encore et toujours ; ce sont des troncs d'arbres qui encombrent les rivières ; ce sont des arbres abattus dont les racines ne retiennent plus l'eau... Souvenons-nous, simplement pour témoigner, non pour soulever des polémiques.
P.S.: