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23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 11:15

 Pour celles et ceux qui ont quitté Saint-Gervais, voici les quelques petits changements et nouveautés !

Eh oui, nous avions vu un panneau et nous attendions que ça pousse.

Eh oui, nous avions vu un panneau et nous attendions que ça pousse.

Ici, rien, sauf la peinture toute neuve (le Département a repeint en rose tous les bâtiments et les véhicules).

Ici, rien, sauf la peinture toute neuve (le Département a repeint en rose tous les bâtiments et les véhicules).

Là, c'est mieux, mais certains trouveront inutiles des bacs sur des murets devant un parterre végétalisé. Toujours des râleurs, quoi !

Là, c'est mieux, mais certains trouveront inutiles des bacs sur des murets devant un parterre végétalisé. Toujours des râleurs, quoi !

Sur le parking de l'Ortensia, des poubelles cachées, ce qu'on aimerait retrouver partout dans le village...

Sur le parking de l'Ortensia, des poubelles cachées, ce qu'on aimerait retrouver partout dans le village...

Face à la gendarmerie (ou ce qu'il en reste), un petit jardin tranquille.

Face à la gendarmerie (ou ce qu'il en reste), un petit jardin tranquille.

Rue du Camp, à l'entrée du village. Macarèl, ils ont du lire mon programme et le suivent au pied de la lettre ! Allez, encore un effort, il y a cinquante points à améliorer...
Rue du Camp, à l'entrée du village. Macarèl, ils ont du lire mon programme et le suivent au pied de la lettre ! Allez, encore un effort, il y a cinquante points à améliorer...
Rue du Camp, à l'entrée du village. Macarèl, ils ont du lire mon programme et le suivent au pied de la lettre ! Allez, encore un effort, il y a cinquante points à améliorer...

Rue du Camp, à l'entrée du village. Macarèl, ils ont du lire mon programme et le suivent au pied de la lettre ! Allez, encore un effort, il y a cinquante points à améliorer...

Le parking de la place du quai. Enfin quelques efforts de faits, personne ne s'en plaindra. Serions-nous en campagne ?
Le parking de la place du quai. Enfin quelques efforts de faits, personne ne s'en plaindra. Serions-nous en campagne ?

Le parking de la place du quai. Enfin quelques efforts de faits, personne ne s'en plaindra. Serions-nous en campagne ?

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23 février 2020 7 23 /02 /février /2020 11:10
Avant, pendant, et après !
Avant, pendant, et après !
Avant, pendant, et après !

Avant, pendant, et après !

la maison de santé est opérationnelle
la maison de santé est opérationnelle
la maison de santé est opérationnelle

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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 18:43

Ça y est, la maison de santé est opérationnelle ! Il paraît. La pharmacie, et le docteur, et les infirmières, et les kinés ! Je dis « il paraît », parce que aucun communiqué n'a fusé ni filtré, heureusement que les petits vieux du village nous ont servi d'informateurs. Des clients (on dit : patients) ne le savaient même pas, eux qui attendaient sagement (et patiemment donc)sur le parapet de la place...

 

Là-bas, avenue des Treilles, c'est tout beau, tout neuf, ça sent la peinture fraîche. Il y a un parking à proximité, et il y aura bientôt un dentiste (et, à ce qu'il paraît, une sage-femme). C'est fantastique, ou du moins c'est ce qu'on nous dit, parce que c'est une victoire à Saint-Gervais, d'avoir pu maintenir des services de santé.

 

Indéniable, certes, et ce sera un point positif. Pour éviter la désertification, la maison de santé pluridisciplinaire ouvre donc ses portes en regroupant divers acteurs de santé... dans une structure qu'on aurait souhaité intégrée dans l'environnement (eh oui, ne sommes-nous pas à moins de 500 mètres de notre clocher classé?), mais ceci est une autre histoire.

 

Ce que les habitants nous disent, en tout cas, c'est que le centre du village, qui agonisait, est bien mort, mort de sa belle mort. Fini le temps des quelques éclopés qui attendaient sur le muret de la place du quai l'ouverture du kiné. Et fini le temps des rares autochtones qui foulaient encore les pavés de la rue de Castres pour se rendre chez le médecin, puis qui traversaient encore une fois la rue pour franchir le seuil de la pharmacie. Il y a quelques années déjà qu'on nous disait que c'était bien triste. Mais cette fois, ce n'est plus triste, c'est mort. Les nouveaux trottoirs élargis (cause aux normes en vigueur) n'accueillent plus aucune chaussure, les bites érigées ne protègent plus personne, et le sable nouveau de la place peut s'écouler tranquillement et en silence à chaque pluie.Que de poésie !

 

René Gayraud, figure locale décédé il y a quelques années, était un devin : «Saint-Gervais ne sera bientôt plus qu'un village de résidences secondaires ainsi que les hameaux qui l'entourent. Ce sera un moyen de survie (…) L'âme qui l'a habité sera morte et avec elle sera mort aussi le vrai Saint-Gervais occitan ».

 

Philippe Delerm, dans « Je vais passer pour un vieux con », racontait ceci : « On allait chez Mentec (…) On ne disait pas 'la quincaillerie', 'la maison de la presse ', 'la pâtisserie', 'la pharmacie', mais Fort, Héron, Mérieu, Got. Maintenant ils sont tous fermés (…) Il y a eu un plan d'urbanisation, la place est toute neuve, avec de jolis emplacements de parking devant les commerces vides ». Car oui, avouons-le, c'est pareil ailleurs. Regardons à Bédarieux, où les commerces du centre-ville ferment les uns après les autres. Idem à Béziers. Mais ce n'est pas parce que c'est pareil ailleurs qu'on n'a pas le droit de se plaindre. Un peu, en quelque sorte, comme si vous disiez à un mec en train de mourir de faim devant votre porte : « Hé ! Regarde ! T'es quand même mieux ici qu'en Ouganda ou en Érythrée ! ».

 

La France va mal, et ce n'est pas un scoop. Y aurait-il une réelle prise de conscience ? On pourrait l'espérer, quand on apprend que les hyper-marchés, qui ont avalé les grandes surfaces qui elles-mêmes avaient avalé le petit commerce, commencent à souffrir à leur tour. Bien fait !

 

On se prend à rêver, des fois, que les gens reviennent à leurs habitudes : s'ils faisaient bosser le petit commerce, ils maintiendraient un peu de vie, et il y aurait un peu plus d'animation au village, et les gens resteraient, et les maisons ne se dégraderaient plus, et les volets seraient ouverts, et il y aurait autre chose que des assistés et des vieux, il y aurait des installations de couples, et alors là, il y aurait peut-être besoin de l'installation d'une sage-femme ! Qui ouvrirait son cabinet où elle le souhaiterait, sur la place ou dans une rue, où il y aurait des mioches qui piailleraient (oui bon, c'est chiant, les gosses qui piaillent), où les jeunes feraient pétarader leurs scooters (bon, d'accord, sont cons, ces jeunes), et le soleil brillerait pour tout le monde, et si ma tante en avait ce serait mon oncle...

 

Récapitulons : voyons la bouteille à moitié pleine, attendons de voir comment va fonctionner tout ce monde.

nouvelles du monde
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10 février 2020 1 10 /02 /février /2020 10:09

Une lectrice assidue nous écrit: "Je suis allée courir... mais quand j'ai vu tout ça, je suis retournée chez moi prendre mon appareil photo".

C'est sur la commune, derrière le tunnel. Ce ne sont malheureusement pas des asperges, ni des champignons...

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9 février 2020 7 09 /02 /février /2020 11:51

Chers administrés et néanmoins lecteurs assidus de La Tribune, je vais profiter de cette campagne à mi chemin entre mer et montagne pour rêver un peu. Cher(e)s ami(e)s, voici ce que je ferai(s) quand je serai si j'étais aux commandes d'une petite commune comme Saint-Gervais :

 

Je baliserais plein de sentiers et de chemins pour proposer des petites balades à Neyran à Rocoverti, à la Canalette, au Roc Blanc, etc.

 

Je ferais sauter les pavés made in China (un peu comme en 68) sur lesquels les vieux se tordent les pieds et entre lesquels les merdes de chiens s'incrustent à merveille.

 

J'envisagerais un autre revêtement sur la place que le sable qui fout le camp à chaque pluie.

 

Je passerais des marchés avec des entreprises françaises (c'est du populisme?).

 

Je refuserais les décisions prises par les communautés de communes, le département, la région et l'Etat concernant les affaires locales (c'est de la dictature ?).

 

Je me préoccuperais davantage de l'environnement (c'est de l'utopie ?).

 

J'aiderais les personnes en difficulté (c'est du socialisme ou du communisme ?).

 

Je signalerais TOUS les acteurs économiques du village sur les panonceaux, qu'il s'agisse de commerçants, d'artisans, de prestataires de services, en n'oubliant personne.

 

J'encouragerais l'installation et/ou la pérennisation du petit commerce.

 

Je passerais chez tous les commerçants du village, les faisant travailler les uns et les autres.

 

Je mettrais une salle à la disposition des jeunes de façon à leur éviter de se donner rendez-vous dans les WC publics car fumer, c'est quand même mieux au chaud.

 

Je créerais des pistes pour les piétons et les cyclistes entre les villages ou bien je sécuriserais les petites routes dangereuses, notamment vers Castanet-le-Bas et Andabre.

 

Je ne me substituerais pas aux entreprises privées, notamment pour l'accueil des touristes car une commune n'est pas censée faire du commerce mais doit se cantonner à ses fonctions régaliennes.

 

Je distribuerais des subventions aux associations qui sont présentes au village et qui justifieraient d'une réelle activité, ça limiterait un peu l'argent distribué qui servirait à autre chose.

 

Je remplacerais la lumière blanche et aveuglante des néons des petits passages et autres ruelles par quelque chose qui s'intégrerait mieux dans le paysage (Le Barry, La Vernède, le Pioch, etc.)

 

Je mettrais des fleurs et des plantes en incitant les particuliers à faire de même.

 

J'encouragerais toutes les initiatives pour sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine.

 

Je ferais un peu la police pour les gens qui se garent n'importe où et n'importe comment, qui stationnent toute l'année sur les places réservées aux handicapés, qui prennent les rues pour des parkings.

 

Je déciderais d'endroits précis pour la relève des ordures afin que les bacs individuels ne restent pas à demeure sur les trottoirs.

 

Sans vouloir rien imposer, je suggérerais aux habitants d'éviter les volets roulants, les antennes et autres clims, les portes d'entrées en PVC qui font tâche à côté des belles et vieilles portes.

 

Je serais présent, visible et disponible, en initiant des réunions d'information et de concertation dans le cadre d'une véritable démocratie participative.

 

Je terminerais enfin l'accès à la table d'orientation, j'éclairerais Neyran, je foutrais en l'air ces antennes dans le clocher, j'entretiendrais le parcours sportif, …

 

Cher(e) ami(e)s, si vous avez d'autres idées, je suis preneur, mais ne venez pas sur ma liste : je ne prends personne, c'était pour rire.

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31 janvier 2020 5 31 /01 /janvier /2020 09:04
samedi soir, c'est à béda !

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23 janvier 2020 4 23 /01 /janvier /2020 08:47

Aujourd'hui, dans mon patelin, on attend la coupure d'eau. Certains, ailleurs, attendent la tempête Gloria, d'autres attendent que l'électricité revienne, d'autres attendent la fin du monde, d'autres encore un monde nouveau et moi, j'attends ma coupure d'eau promise.

 

Message téléphonique : « Ceci est un message du syndicat intercommunal (…) Pour cause de travaux sur le réseau, l'eau sera coupée mercredi 22 janvier de 8 heures à 20 heures (…). Ca, c'est déjà un exploit, quelque chose qui doit être remarqué, noté, loué : la communication ! Enfin, dans mon village, on a de l'information. Même des messages sont partagés sur Facebook ! Merci, mille fois merci, on va avoir le temps de remplir nos bouteilles, nos seaux, nos bassines.

 

Il ne reste plus qu'à attendre. Alors, de temps en temps, on ouvre le robinet : y'a encore de l'eau. Et puis à midi, encore ! Et puis à 16 heures : encore... Bon, comme on dit : qui peut le plus peut le moins. Peut-être qu'ils ont prévu large, peut-être que les travaux ont été plus rapides que prévu... Le soir, on s'inquiète. Enfin non, on ne s'inquiète pas, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

 

Jeudi matin. Le ciel est toujours aussi chargé, on attend le passage de Gloria qui, elle aussi, est en retard. La météo, on le sait, n'est pas une science exacte. Ni le service des eaux ! Un aller-retour à la boulangerie : « Hé, pense à faire tes réserves, la coupure d'eau, c'est pour aujourd'hui ! ». Là, on apprend que, suite à des impondérables, la coupure n'a pas eu lieu hier, mais aura lieu aujourd'hui. Heureusement qu'il nous reste une boulangère...

 

Là, j'entends déjà les commentaires : « Té ! Le mauvais coucheur qui remet ça ! » « Eh oui, vous savez, le répoutégaïre »... Ben on ne se refait pas. Non, en fait, je vous avoue : je ne râle pas. On ne fait pas un caca nerveux pour une coupure d'eau, d'autant plus que cette fois, c'est même pas la CGT qui en est la cause. La CGT, le cancer de la France, comme on entend à chaque coin de rue, qui a le toupet faire grève et de couper l'électricité en mettant en danger la vie de 7 milliards d'êtres humains ! Quand on n'a pas d'eau, ben on ne se brosse pas les dents et on ne se lave pas, point. Alors que quand on n'a pas d'électricité, on ne peut pas se faire un café, on ne peut pas lever ses volets électriques, on ne peut pas regarder les infos à la télé, on ne peut pas aller sur les réseaux sociaux (liste non exhaustive), bref : c'est la fin du monde.

 

Le seul inconvénient, c'est , par exemple, quand vous avez une activité telle que gérant de chambres d'hôtes (suivez mon regard), que vous dîtes à vos clients : « Ah non, ne venez pas mercredi mais plutôt jeudi »... Là, ce n'est pas moi qui vais râler, mais ce sont mes clients. On va pas en mourir. Tant que la CGT n'arrive pas à Saint-Gervais, ils pourront au moins mettre en route le sèche-linge.

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22 janvier 2020 3 22 /01 /janvier /2020 18:08
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16 janvier 2020 4 16 /01 /janvier /2020 10:31

« Y'a du nouveau » nous annonce la communauté des communes concernant le grand changement qu'il va nous falloir adopter dans nos habitudes de tri sélectif. En effet, c'est dans la poubelle jaune que ça va se passer : on pourra désormais y vider, sans lavage préalable, avec ou sans bouchon, nos bouteilles plastique, bidons, emballages en carton, briques de lait ou de soupe, les boites, les tubes en alu, les barquettes, les sachets, sans parler de tous les papiers, journaux et films plastique. Bref, un inventaire à la Prévert qui ne devrait plus susciter un casse-tête comme auparavant ! La poubelle jaune sera plus rapidement remplie que celle de nos ordures ménagères, surtout quand on sait que ce sont les emballages et les sur-emballages qui constituent le plus gros problème ! Car, c'est vrai, ici aussi, on va encore mettre un emplâtre sur une jambe de bois, on va s'occuper des conséquences et non des causes de l'encombrement de nos déchets. Ce n'est pas amont, comme cela devrait se passer, mais en aval, et on aura beau jeu de le ressasser, rien n'y fera. Certes, c'est déjà un pas de fait. Un petit pas. La lettre d'information qui accompagne le flyer nous le dit : « Les habitants sont plutôt de bons élèves avec une baisse de 5,3% des quantités collectées entre 2010 et 2018 ». Allons plus loin. Allons faire nos courses avec nos sacs, préférons le vrac, boycottons les quinze enveloppes à « ouverture facile » de nos saucisses et nos steaks !

la vie en jaune
la vie en jaune
la vie en jaune
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8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 13:58
disparition

On le savait malade, mais tout le monde a été surpris d'apprendre son décès si précipité. Thomas Geidel, éleveur de brebis et de vaches en bio, installé au hameau d'Albès depuis de nombreuses années, vient de nous quitter à l'âge de 55 ans.

 

Né en Allemagne, il avait fait ses études de lettres en France avant de devenir ce qu'on appelle un néo-rural (lui se disait paysan) dans ce coin des hauts-cantons de l'Hérault qu'il affectionnait tant. C'était un travailleur acharné, proche de la nature, une nature qu'il défendait ardemment.

 

Son épouse et lui fabriquaient du fromage distribué en circuits courts et élevaient des vaches à viande sur son domaine (des galloways, vaches rustiques, écossaises et sans corne), sur les hauteurs des falaises d'Orques. Le journal Le Monde avait fait de lui un grand article paru en juillet 2014 sous le titre « Eloge de la frugalité », dont nous avions parlé sur La Tribune.

 

Il laisse une épouse, Malika, une fille et deux garçons. Ses obsèques seront célébrées samedi 11 janvier à 9 heures 30 au crématorium de Béziers. Condoléances à sa famille et à ses proches.

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