ah dou dou dou dou dou !

Quelques lecteurs de La Tribune nous ont fait part de leur mécontentement (que dis-je : de leur colère, de leur indignation), concernant la publicité qui se multiplie comme des petits pains sur leur blog préféré ! Vérification faite, il s'avère, en effet, qu'elle s'immisce sur les écrans. Nous n'en avions pas conscience, étant donné qu'en tant qu'administrateurs d'Overblog, nous étions exemptés de ces annonces publicitaires qui s'imposent à vos yeux. On nous avait caché ça ! Nous sommes donc allés nous promener sur d'autres PC et nous sommes connectés à La Tribune en tant que lecteurs lambda et, horreur ! Ce fut le choc. Cavanna parlait à l'époque de « ce viol des cerveaux » quand il s'exprimait sur le sujet, le problème n'est donc pas nouveau.

De pire en pire. « Plus qu'hier et moins que demain », en somme. A l'instar de la télé, où désormais il y a quelques extraits de films entre les programmes de pubs, on découvre quelques infos cachées entre le prochain spectacle de Tartempion, la nouvelle Audi à 171 000 euros et le nouvel iPhone à payer quatre fois sans frais jusqu'à ce soir seulement.

Eh oui, rien n'est gratuit sur cette planète. Si vous connecter à Overblog ne vous oblige pas à ouvrir votre porte-monnaie, ce qui est très rare sur cette Terre, c'est qu'il y a « un loup quelque part » : la plate-forme n'existe pas pour vos beaux yeux ! Il va sans dire -mais encore mieux en le disant- qu'aucune obole ne tombe dans l'escarcelle de La Tribune...

La publicité nous tue. Dans la rue, à la télé, sur vos PC, partout, 24/24. Si encore les spots publicitaires faisaient sourire, comme à l'époque de la mère Denis ou du chocolat Cantaloup, au temps du « Un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts », ou de « L'eau est polluée, buvez du vin ! » ; mais non, aujourd'hui, ils sont fades, ils sont énervants, épuisants, irritants. On vous conseillerait bien d'abandonner Overblog pour vous diriger vers Facebook, si ce choix, comme en politique, n'en était pas un (on ne vote plus par choix mais par défaut) ; et puis, il y a bien encore des réfractaires aux réseaux sociaux, ceux qui font de la résistance, et à qui on ne donnera pas totalement tort vu l'état de dégradation de l'esprit des internautes...

Il n'y a pas d'alternative. Désolés, il va falloir vous habituer à cette dictature de la pub, à moins de vous déconnecter définitivement, ce qui, avouons-le, serait dommage !

On compatit.